La migration à la Corne d’Afrique, Djibouti

Je viens de rentrer de Djibouti, ou j’ai animé l’atelier de cadrage pour la deuxième phase du projet Better Migration Management de l’Union Européenne. Etant un part essentiel du Khartoum Process, le programme vise à l’amélioration de la gestion des réfugiées dans la région, et notamment de soutenir les personnes dans le besoin et de lutter contre la traite des êtres humains.

C’est toujours très inspirant de travailler avec une multitude des experts et d’avoir, dans la même salle, des policiers, des activistes, des organisations de la société civile et de la coopération internationale, des délégués des ministères et des chefs des gouvernements locaux.

Ce que je n’avais pas su avant : C’est que 80% de la migration en Afrique est de la migration interne, c’est-à-dire que juste 20% des migrants africains s’orientent vers l’étranger, alors l’UE, mais aussi vers l’Arabie Saoudite. Pour Djibouti il est devenu claire ce qu’il faut supporter les supporteurs des migrants dans le besoin, mais aussi la population locale dans les zones éloignés, qui, aussi, nécessite de l’infrastructure de base comme des points d’eau. Et, bien sûr, a priori il fallait un changement dans les relations économiques vis-à-vis l’Afrique.

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